mardi 18 septembre 2012

MUTUALITE SOCIALE

Vers la création du fonds national de garantie


ministre de l'emploi;  Kafana Koné
Koné Kipéya, directeur de cabinet 2 du ministre d’Etat, ministre de l’emploi, des Affaires sociales et de la solidarité, Gilbert Kafana Koné, a ouvert  hier au bureau international du travail (Bit) au plateau, un  atelier relatif à la création du fonds national de garantie de la mutualité sociale en Côte d’Ivoire. Dont l’objectif est d’échanger avec les acteurs de la mutualité sociale en Côte d’Ivoire sur les modalités d’interventions et mode de financement.
Pour le représentant du ministre, la création de ce fonds « marque un tournant  décisif dans le développement du mouvement mutualiste de notre pays ». Il permettra également de doter les mutuelles sociales d’un instrument de protection et de garantie de leurs acticités faces aux grands défis à relever. En effet, explique Koné Kipéya, le système ivoirien de sécurité sociale existant a été marqué par des faiblesses. Notamment, l’exclusion d’une bonne frange de la population composée  essentiellement d’agriculteurs, d’artisans et de travailleurs du secteur informel. Qui continue de demeurer sans couverture sociale, car leurs revenus modestes ne leur permet pas de souscrire à des assurances privées dont les coûts sont très prohibitifs. Mais, révèle le directeur de cabinet, pour apporter une réponse à ces faiblesses, le conseil des ministres de l’Uemoa, réuni en session ordinaire a adopté le 26 juin 2009 à Dakar, la règlementation de la mutualité sociale au sein de l’Uemoa. C’est pourquoi, il a souhaité l’implication de tous les acteurs de la mutualité sociale de notre pays pour la réussite de la mise en place de cet organe.
Bamba Bakary, directeur général des Affaires sociales et de la solidarité a dit que la création de ce fonds est plus que nécessaire, car 90% de la population ne bénéficie d’aucune forme de couverture sociale et en particulier d’assurance santé. Ainsi, cet organe aidera à assurer une forme de protection sociale pour les populations non couvertes par les systèmes formels de sécurité sociale. Notons que ce sont plus d’une trentaine de mutuelle qui ont pris par à ces travaux.
GRACE OUATTARA
Photo : affaires sociales