MUTUALITE SOCIALE
Vers la création du fonds national de garantie
ministre de l'emploi; Kafana Koné |
Koné Kipéya, directeur de cabinet
2 du ministre d’Etat, ministre de l’emploi, des Affaires sociales et de la
solidarité, Gilbert Kafana Koné, a ouvert
hier au bureau international du travail (Bit) au plateau, un atelier relatif à la création du fonds
national de garantie de la mutualité sociale en Côte d’Ivoire. Dont l’objectif
est d’échanger avec les acteurs de la mutualité sociale en Côte d’Ivoire sur
les modalités d’interventions et mode de financement.
Pour le représentant du ministre,
la création de ce fonds « marque un tournant décisif dans le développement du mouvement
mutualiste de notre pays ». Il permettra également de doter les mutuelles
sociales d’un instrument de protection et de garantie de leurs acticités faces
aux grands défis à relever. En effet, explique Koné Kipéya, le système ivoirien
de sécurité sociale existant a été marqué par des faiblesses. Notamment,
l’exclusion d’une bonne frange de la population composée essentiellement d’agriculteurs, d’artisans et
de travailleurs du secteur informel. Qui continue de demeurer sans couverture
sociale, car leurs revenus modestes ne leur permet pas de souscrire à des assurances
privées dont les coûts sont très prohibitifs. Mais, révèle le directeur de
cabinet, pour apporter une réponse à ces faiblesses, le conseil des ministres
de l’Uemoa, réuni en session ordinaire a adopté le 26 juin 2009 à Dakar, la
règlementation de la mutualité sociale au sein de l’Uemoa. C’est pourquoi, il a
souhaité l’implication de tous les acteurs de la mutualité sociale de notre
pays pour la réussite de la mise en place de cet organe.
Bamba Bakary, directeur général
des Affaires sociales et de la solidarité a dit que la création de ce fonds est
plus que nécessaire, car 90% de la population ne bénéficie d’aucune forme de
couverture sociale et en particulier d’assurance santé. Ainsi, cet organe
aidera à assurer une forme de protection sociale pour les populations non
couvertes par les systèmes formels de sécurité sociale. Notons que ce sont plus
d’une trentaine de mutuelle qui ont pris par à ces travaux.
GRACE OUATTARA
Photo : affaires sociales